31/07/2007

Summus fortissimi # 4


Un capitaine de légende…

L’arbre généalogique du capitaine étant déjà fort bien fruité d’ancêtres singuliers, il fut tout naturel que les voyages de Nicolas se teintent de couleurs dites abracadabrantes. Le contraire eut été inacceptable, voire saugrenu pour tout Bonhomme qui se respecte.

Les récits du Capitaine Bonhomme s’échelonnent sur plus de 70 ans. Plusieurs ont cru retrouver dans les aventures du capitaine certaines couleurs de grands personnages tels Rabelais, Cyrano de Bergerac, le baron de Münchhausen, le baron de Crac, Charles Cros, le capitaine Haddock, etc. Certes, tous ces personnages furent respectés et vénérés par le capitaine. Il admira particulièrement, le don prodigieux de l’invention verbale de Rabelais, le panache de Cyrano, les fanfaronnades exquises du baron de Münchhausen, l’art du conte du baron de Crac, l’humanisme et la poésie de Charles Cros, les invectives humoristiques et inoubliables du capitaine Haddock.

Toutes ces qualités dites extravagantes servirent de code d’éthique au capitaine. Homme de mer, de terre, d’air et d’honneur, il assura la continuité de la légende bonhommienne sur toute la surface du globe.

Tout au long de son odyssée de capitaine au long cours, Nicolas s’illustra de nobles manières. Homme de légende précis, toutefois modeste, il consigna certains récits dans son journal de bord.

Quelques extraits…

Journal de bord (1920-19**)

Périodes /Navires/ Voyages choisis

Les années 20/ Marsouin I/ Bretagne. Terre-Neuve. Les Antilles
Les années 30/ Chine. Afrique. Tibet. Mexique.
Les années 40/ France. Allemagne. Japon. Australie.
Les années 50/ États-Unis. Tasmanie. Thaïlande.
Les années 60/ Marsouin II/ Chili. Île de Pâques. Angleterre. Canada.
Les années 70/ Maroc. Égypte. Italie. Norvège.
Les années 80/ Inde. Irlande. Écosse. Patagonie.
Les années 90/ Brésil. Corse. Îles Sandwich.
Les années **/ Marsouin III/ Antarctique. Cap Horn…

Quelques faits…

Le 7 avril 1933, au large de Terre-Neuve, près des îles Saint-Pierre-et-Miquelon, à cinq heures trente-trois minutes et douze secondes, le capitaine Bonhomme a sauvé de la noyade 50 contrebandiers. Leur goélette, pleine à craquer de rhum, avait sombré à la suite d’une collision avec un iceberg. Avant de se jeter à la mer pour répondre à ses instincts téméraires, le capitaine a déclaré : « Ces individus sont suspendus entre la vie et la mort. Il m’est défendu de demeurer détendu devant ces âmes perdues. Je répondu donc, heu…, bref, petit clin d’œil à la poésie et l’humanisme de Charles Cros ! Les sceptiques seront confondus ! DUS ! DUS ! DUS ! »

Le 16 juillet 1945, au Japon, à trois heures cinquante-sept minutes et deux secondes. Il livra bataille contre 300 cents sbires. Seul au front, il réussit à mettre un terme au rêve de dictature de la visqueuse vipère jaune, Hô Sing Ming Ping ! PING ! PING ! PING ! grâce à l’utilisation dévastatrice de sa baffe maison !

Le 7 octobre 1960, au Mexique, à six heures trente-quatre minutes et seize secondes. Il délivra les 2 000 enfants du village clandestin de l’infâme coyote, Don Alfredo y Don Pedro y Rodriguez ! BZZZ ! BZZZ ! BZZZ ! Tout simplement en visant de plein fouet le sombrero du sombre héros des Pampas à l’aide de sa savate thaïlandaise !

Un capitaine de légende, de fable, de mythe…
Un capitaine de mille millions de tempêtes des tropiques !
_________________
1. Illustration: Goélette.

3 commentaires:

  1. Super,
    voila qui fait voyager !

    ce Capitain est une héros *
    que d'aventures,

    " à l'abordage ! "

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  2. vive le capitaine!

    heu, je. . .
    Je prendrais bien un p'tit verre de rhum s'il en reste.

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  3. >eipho: Merci! L'abordage pour le grand voyage de l'aventure en mer hisse les voiles!

    >RiD: Du rhum? Qu'est-ce que cela? Un biscuit de mer? Du reste, pour le reste, il faut le demander à l'Oncle Pierre. C'est lui qui reste de quart pour les restes du capitaine.

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