Summus fortissimi # 4

Un capitaine de légende…

L’arbre généalogique du capitaine étant déjà fort bien fruité d’ancêtres singuliers, il fut tout naturel que les voyages de Nicolas se teintent de couleurs dites abracadabrantes. Le contraire eut été inacceptable, voire saugrenu pour tout Bonhomme qui se respecte.

Les récits du Capitaine Bonhomme s’échelonnent sur plus de 70 ans. Plusieurs ont cru retrouver dans les aventures du capitaine certaines couleurs de grands personnages tels Rabelais, Cyrano de Bergerac, le baron de Münchhausen, le baron de Crac, Charles Cros, le capitaine Haddock, etc. Certes, tous ces personnages furent respectés et vénérés par le capitaine. Il admira particulièrement, le don prodigieux de l’invention verbale de Rabelais, le panache de Cyrano, les fanfaronnades exquises du baron de Münchhausen, l’art du conte du baron de Crac, l’humanisme et la poésie de Charles Cros, les invectives humoristiques et inoubliables du capitaine Haddock.

Toutes ces qualités dites extravagantes servirent de code d’éthique au capitaine. Homme de mer, de terre, d’air et d’honneur, il assura la continuité de la légende bonhommienne sur toute la surface du globe.

Tout au long de son odyssée de capitaine au long cours, Nicolas s’illustra de nobles manières. Homme de légende précis, toutefois modeste, il consigna certains récits dans son journal de bord.

Quelques extraits…

Journal de bord (1920-19**)

Périodes /Navires/ Voyages choisis

Les années 20/ Marsouin I/ Bretagne. Terre-Neuve. Les Antilles
Les années 30/ Chine. Afrique. Tibet. Mexique.
Les années 40/ France. Allemagne. Japon. Australie.
Les années 50/ États-Unis. Tasmanie. Thaïlande.
Les années 60/ Marsouin II/ Chili. Île de Pâques. Angleterre. Canada.
Les années 70/ Maroc. Égypte. Italie. Norvège.
Les années 80/ Inde. Irlande. Écosse. Patagonie.
Les années 90/ Brésil. Corse. Îles Sandwich.
Les années **/ Marsouin III/ Antarctique. Cap Horn…

Quelques faits…

Le 7 avril 1933, au large de Terre-Neuve, près des îles Saint-Pierre-et-Miquelon, à cinq heures trente-trois minutes et douze secondes, le capitaine Bonhomme a sauvé de la noyade 50 contrebandiers. Leur goélette, pleine à craquer de rhum, avait sombré à la suite d’une collision avec un iceberg. Avant de se jeter à la mer pour répondre à ses instincts téméraires, le capitaine a déclaré : « Ces individus sont suspendus entre la vie et la mort. Il m’est défendu de demeurer détendu devant ces âmes perdues. Je répondu donc, heu…, bref, petit clin d’œil à la poésie et l’humanisme de Charles Cros ! Les sceptiques seront confondus ! DUS ! DUS ! DUS ! »

Le 16 juillet 1945, au Japon, à trois heures cinquante-sept minutes et deux secondes. Il livra bataille contre 300 cents sbires. Seul au front, il réussit à mettre un terme au rêve de dictature de la visqueuse vipère jaune, Hô Sing Ming Ping ! PING ! PING ! PING ! grâce à l’utilisation dévastatrice de sa baffe maison !

Le 7 octobre 1960, au Mexique, à six heures trente-quatre minutes et seize secondes. Il délivra les 2 000 enfants du village clandestin de l’infâme coyote, Don Alfredo y Don Pedro y Rodriguez ! BZZZ ! BZZZ ! BZZZ ! Tout simplement en visant de plein fouet le sombrero du sombre héros des Pampas à l’aide de sa savate thaïlandaise !

Un capitaine de légende, de fable, de mythe…
Un capitaine de mille millions de tempêtes des tropiques !

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1. Illustration: Goélette.

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Summus fortissimi # 3

Un voilier à la mer…

J’ai toutes les raisons du monde d’être fier de mes gabiers. Tribordais et bâbordais manoeuvrent mon grand voilier comme des titans! Bretons pour la plupart, ils connaissent leur navire comme le fond de leurs poches! La mer est leur meilleure compagne, et moi, leur seul maître à bord!
Mille millions de tempêtes des tropiques! Je fais l’éloge de mes compagnons, mais que dire de mon bateau! Ah, les enfants! Quel formidable bâtiment à voiles! C’est une pure merveille, aussi rapide qu’un véritable marsouin! Cette goélette a du lion, du dragon… du Bonhomme, quoi! Construite à Brest, en Bretagne, en 1885, jaugeant cent tonneaux, elle avait une longueur de trente mètres et une largeur de onze mètres. De type frégate ou navire de guerre, car plusieurs infâmes requins -- des pirates sanguinaires -- bourlinguaient encore sur les océans de l’époque. La goélette devait être munie d’une solide batterie afin de se défendre en tout temps contre ces chenapans! Quatre canons d’une grande précision furent installés à son bord pour se prémunir des attaques soudaines et sournoises de ces filous des mers! On ne sait jamais avec ces barracudas affamés.
Heureusement, le Marsouin I était surtout un navire de pêche! Aussi, un de mes passe-temps favoris lorsque nous nous dirigions vers un banc de poissons était de grimper dans le grand mât et de contempler mon bolide filer à toute vitesse, toutes voiles dehors! Focs, misaine, voiles d’étai, bonnettes au vent… Quel beau spectacle! Je reniflais le vent du large à pleins poumons, enivré par la force et l’élégance de ce grand vaisseau.
Mine de rien, le Marsouin I traversa encore depuis les dernières semaines des dizaines de tempêtes! Il triompha de vagues énormes de plus de cent mètres, sans broncher! Rien ne peut l’ébranler. À la barre de ce géant des mers, je vous l’assure, aucun cyclone, aucun tsunami, ne m ‘effraie. Cette goélette est une fée…une fée bretonne, ne l’oublions pas!
Mireille Noël. Les mémoires du Capitaine Bonhomme, tome 1 : chapitre un. De Hong-Kong à Mombasa (extrait).

Le premier voilier du capitaine fut une goélette. Il s’agit d’un bâtiment léger à deux-mâts et à voiles auriques. Le grand mât est à l’arrière. La pêche et le commerce étaient les activités principales de ce type d’embarcations. Le schooner est un petit navire à deux-mâts que l’on peut définir comme étant la version anglaise de la goélette.

Le Marsouin 1 fut légué au capitaine par son père.

Il fut sa fortune dans tous les sens du mot.

Un voilier à la mer pour l’enfant de la mer…

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1. Illustration: La goélette la Canadienne (gravure. 1875)

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Summus fortissimi # 2

Un enfant de la mer…

Dès son enfance, Nicolas démontra une fascination inconditionnelle pour l’eau, la mer. Toutes les occasions étaient favorables pour effectuer quelques brasses, quelques plongées saugrenues dans le bain familial ou dans l’océan. Déjà, à deux ans, il pouvait accomplir des exploits extraordinaires. Les notes référencées dans le journal de bord du capitaine sont formelles. Il fut le premier bébé québécois à traverser le fleuve Saint-Laurent à la nage en moins de dix minutes et trois secondes… tout simplement pour saluer une baleine qui soufflait gentiment autour des navires!

En apnée ou à la nage, Nicolas se confondait avec les cachalots.

En 1905, son père se cassa la jambe lors d’une représentation du cirque de Buffalo Bill en France. Le métier des culbutes était terminé pour l’illustre paternel. Il prit sa retraite. Toute la famille s’installa à Concarneau, en Bretagne. Le commerce de la dentelle et la pêche à la sardine devinrent leurs sources de subsistances.

Cependant, Nicolas était un lion de mer! Il confectionnait des filets de pêche en dentelle et pêchait la sardine à main nue! Le résultat fut une marque de commerce unique au monde : les sardines en dentelle Bonhomme. La collection Bonhomme détient sous scellé en Patagonie la première boîte conçue par Nicolas.

Bientôt, il s’engagea sur les bateaux de pêche bretons. Il fut un petit mousse extrêmement téméraire. Il aimait dormir sur le hunier. Bref, il se faisait souvent porter de quart uniquement pour humer l’air salvateur de la mer. Il s’avéra rapidement un apprenti exceptionnel, un officier de marine incomparable! Il fit ses études à l’école de la marine de Brest. Puis, il accomplit plusieurs voyages sur les navires-écoles.

L’enfant de la mer se confondait avec les océans.

Toutes les vacances de Nicolas se déroulèrent à bord de la goélette de son père, le Marsouin I. La smala réalisa plusieurs traversées autour du monde. Désormais, Nicolas était capitaine. Il était digne de recevoir son héritage.

Le 23 juillet 1921, il hissa les voiles de son premier voilier, le Marsouin I.

Le Capitaine Bonhomme, l’enfant de la mer, largua les amarres de son enfance vers la grande aventure de la mer…

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1. Illustration: Jean Bart

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Summus Fortissimi

Un arbre à la mer…

Jean Bart (1650-1702)

Dunkerque. France. Marin dans la flotte de Ruyter, corsaire intrépide puis officier de la marine royale française. Il remporta de nombreuses victoires! En 1693, il sauva la France de la famine en conduisant seul à bon port cent navires chargés de blé! Il eut treize enfants. Certaines rumeurs font de lui l’inventeur du grille-pain familial.

Yannick Bart (1678-1762) et Desdémone Pichegru

Brest, Bretagne. France. La mer lui donnait le mal de mer. L’exception qui confirme la règle. Cependant, il avait l’esprit bourlingueur. Cuistot et poète, il rima plus de trente mille alexandrins dédiés à Desdémone. Tous ses biscuits de mer contenaient une petite bouteille de poème secret. Contre toute attente, on lui doit l’invention de la pomme de terre frite et le coup du père François.

Yann Bart, dit le bon homme (1698-1790) et Anne de Bowling

Saint-Malo, Bretagne. France. Matelot, athlète et commis voyageur. Il traversa la manche à la brasse en moins de vingt-quatre minutes et douze secondes. Il s’établit à York, en Angleterre. Il entreprit un élevage d’escargots. Rapidement, il fit fortune. Il épousa la dix-huitième fille du duc de Bowling. C’était un homme bon, généreux. Bientôt, on le surnomma Yann dit le bon. L’homme devint le bon homme, puis le Bonhomme. Curieusement, on lui doit l’introduction de la savate thaïlandaise dans les clubs sélects de Londres.

Joseph Bonhomme (1729-1829) et Lactitia Ponti

York, Angleterre. Le premier centenaire de la smala! Il navigua sur toutes les mers du monde, chevaucha sur toute la surface du globe. Aventurier, il exerça plus de cent petits et grands métiers. Gondolier à Venise, ambassadeur en Chine, poissonnier à Marseille, traducteur au Sénégal, bouquiniste à Paris et goûteur à Vienne. À Rome, il épousa une jeune veuve. Ils eurent vingt-trois enfants! Son langage coloré demeura légendaire!

Napoléon Bonhomme, dit Goodman (1785-1881) et Cathy Kelly

Marseille. France. Officier de marine, membre des services secrets. Napoléon Bonaparte fut nommé général de l’armée d’Italie. Dès lors, Napoléon Bonhomme devint son ombre, l’accompagna nuit et jour : Austerlitz, Wagram, Paris… partout! À Iéna, il eut l’immense privilège de sauver la vie de l’empereur, en attrapant, de sa seule main gauche, un énorme boulet de canon! La légende des Bonhomme était née. Elle n’aura de cesse de se peaufiner. Après la défaite de l’empereur à Waterloo, il prit le commandement d’un navire en direction des États-Unis! Bonhomme devint Goodman. Il épousa une conductrice de diligence et éleva de nombreux petits Goodman. Selon les notes du capitaine, il pouvait soulever d’une seule main, la droite, trois éléphants, deux poneys, un bandit… et saluer l’auditoire de la main gauche.

Thomas Buffalo Goodman (1821-1909) et Tinekawa

Boston. États-unis. Marin, capitaine de bateau sur le Mississippi, aventurier et reporter. Thomas abandonna rapidement les mondanités. Il devint coureur des bois, puis chasseur de bisons. Il tomba en amour avec une princesse de la tribu des Sioux. Tinekawa était la fille de Sitting Bull, le célèbre grand chef. Ils eurent trois filles et quatre garçons. Le plus turbulent des garçons s’appelait… Nicolas. On lui doit la rédaction du premier recueil de survie en terre hostile.

Nicolas Goodman, dit Bonhomme (1865-1930) et Anita Bonheur

Le Claire, comté de Scott, Iowa. États-Unis. Matelot, capitaine et officier de l’armée. Pure coïncidence, c’est également dans cette ville que naquit le futur parrain du capitaine, William Frederick Cody, dit Buffalo Bill! On célébra la fin de la guerre de Sécession, l’abolition de l’esclavage. Malheureusement, ce fut également le règne de sbires tels Jesse James, Billy the Kid et les Dalton.

Mais, un brave officier oeuvrait dans l’ombre des shérifs… Les récits authentiques de Goodman sont sous scellés dans un coffre secret de Tasmanie. Les Goodman sont modestes!

Cavalier émérite et tireur d’élite, Nicolas Goodman se joignit à l’équipe de Buffalo Bill, le Wild West Show. Il pouvait toucher plus de cinquante cibles en moins de dix secondes, hissé sur deux chevaux et les yeux bandés! En tournée au Québec, il rencontra Anita Bonheur. Ils eurent sept enfants : trois couples de jumeaux! Puis dix-sept ans plus tard, un drôle de petit mousse vit le jour…

Nicolas Bonhomme (1902-****)

Québec, Canada. 23 juillet, deux heures trente-six minutes et vingt-sept secondes…

Conteur, marin, capitaine au long cours… et au long discours! Les aventures du capitaine débutèrent en lion! Summus fortissimi, c'est nous les plus forts!

Bon vent! Bonne Mer!

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Les mémoires du Capitaine Bonhomme

Prologue

Les sceptiques seront confondus!

Les mémoires d’un capitaine au long cours ne sont pas choses faciles à relater… La vie d’un aventurier de la mer, tel votre humble serviteur, est remplie d’anecdotes abracadabrantes, de péripéties chevaleresques et d’exploits maritimes EXTRAORDINAIRES! Le parcours d’un tel personnage, remarquable autant par ses victoires que ses quelques échecs, mérite que l’on s’y attarde quelque temps, ne serait-ce que par curiosité!

Dans ce recueil, ce journal de bord, je vais essayer, en toute honnêteté, de vous raconter mon histoire…
-- Ohé, du mât! S’il vous plaît, la voie est-elle libre?
-- Oui, Monsieur. La mer semble limpide.
-- Merci, vigie. Monsieur Centfaçons, premier lieutenant, cap ouest-quart sud ouest!
-- Bien, Monsieur. Cap ouest-quart sud ouest!
Mille millions de tempêtes des tropiques! Par les crevettes roses de la mer Noire! Hissez les hautes! Les grands huniers, les perroquets et les cacatois!!!
Les sceptiques seront confondus!

Capitaine Nicolas Bonhomme
Capitaine au long cours et aux longs… discours!
Mireille Noël. Les mémoires du Capitaine Bonhomme, tome 1 : Le dernier des éléphants roses.

Depuis plusieurs années, j’ai entrepris la rédaction des Mémoires du Capitaine Bonhomme. C’est un travail de longue haleine issu de l’étude des manuscrits de mon père, Michel Noël. Plusieurs histoires ont été créées afin d’être racontées devant un public de tous âges. La transition de ses contes sous forme littéraire est donc un joli défi que je souhaite compléter d’ici quelques années. Il s’agit d’une adaptation tirée de l’œuvre de Michel Noël.

Les mémoires sont donc issus des carnets de notes, des ouvrages publiés et des manuscrits multiples que le capitaine a réalisés durant sa longue carrière. Le conteur semblait improviser ses histoires… Jamais ! Tout est le résultat de longues recherches, d’études minutieuses et de travail acharné !

Je vous reparlerai de cette aventure.

Bon vent ! Bonne mer !

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Michel Noël (1922-1993)

Michel Noël est né à Québec le 23 septembre 1922. Son père, Jean Croteau était comédien et chef cuisinier. Sa mère, Blanche Langlois était couturière. Fils unique, le jeune auteur exprima rapidement une passion insatiable pour les arts. Ses premières histoires mettaient en scène un certain détective du nom de Foster. Les aventures rocambolesques de l’inspecteur se développaient au fur et à mesure de l’imagination de son auteur, dans les escaliers de la demeure familiale où une foule de gamins complices se rassemblaient tous les soirs afin de connaître la suite…

Le conteur fait ses premiers pas dans l’imaginaire.

Très athlétique, il est champion de course à pied et désire faire de la boxe professionnelle, au grand désespoir de sa mère. Heureusement, le côté artistique prend le dessus. Il s’inscrit dans la troupe de théâtre du collège le Plateau. Il fait ses études, puis il poursuit son incursion dans le monde du théâtre. Il interprète Rostand, Molière et plusieurs autres personnages illustres.

Le comédien débute sur les planches.

À la Seconde Guerre mondiale, il s’engage dans l’Armée Show, au grand désespoir de sa mère… Il sera en mission pendant cinq ans. Blessé en Hollande, il séjournera quelque temps à Paris avant de revenir au Québec. Il remporte le concours littéraire de CKAC. Il devient chroniqueur sur les ondes de ce poste de radio. Il lui arrive soudain de pousser la chansonnette.

Le chanteur se marie.

L’inauguration de Radio-Canada marque un tournant dans la vie de Michel Noël. Il poursuit sa carrière dans plusieurs dramatiques, variétés et émissions jeunesse. L’auteur, le conteur, le comédien et le chanteur ne font plus qu’un!

Puis, il crée le personnage du Capitaine Bonhomme pour les émissions jeunesse de Télé-Métropole. Entouré de Jean-Paul Ladouceur, Olivier Guimond, Gilles Latulipe et Désiré Aerst, le capitaine entreprend une odyssée abracadabrante. Les aventures du Capitaine ont peuplé l’imaginaire des petits et grands.

Le conteur raconte des histoires sans fin… et c’est très bien! Tous les enfants raffolent de ses incroyables jeux de mots, à débuter par les siens, Lise, Claude, Mireille et Marie-Josée.

Outre la littérature, les arts de la scène, la musique, l’art visuel, Michel Noël adorait les animaux, les voyages, la nature et l’art culinaire.

Il a pris le grand voilier, le dernier, le 22 juin 1993... Homme de fête, il ne voulait pas que le ciel soit triste. Alors, le soir des célébrations, un feu d'artifice illuminait le ciel. Un bouquet d'étoiles pour les étoiles qu'il laissait derrière lui...

Cinquante ans de carrière, c’est une longue histoire. Ceci est un début. Je reviendrai, peut-être, pour la suite…

C’est ce que nous saurons… peut-être, lors de notre prochaine rencontre!

Mireille Noël

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Capitaine Bonhomme

Refrain :
Cap’taine Bonhomme,
Cap’taine Bonhomme,
Couplets;
Cap’taine Bonhomme
Part en voyage
Cap’taine Bonhomme
Vers d’autres rivages,
Cap’taine Bonhomme
Hissons les voiles!
Partons joyeux car la mer est belle
En sifflotant notre ritournelle.
Ohé! Ohé! Laissons nous conduire
Et vogue le navire.

Cap’taine Bonhomme
En Amérique
Cap’taine Bonhomme
Ou bien en Afrique ?
Cap’taine Bonhomme
Livra bataille
Aux lions, aux tigres,
Aux ours, aux gorilles,
Soyez sans crainte les gars et les filles.
Il a un jour délivré, quelle vaine,
Jonas dans la baleine.

Cap’taine Bonhomme
Je vous assure
Cap’taine Bonhomme
Peut nous raconter
Cap’taine Bonhomme
Mille aventures!
Sur son cheval il court la campagne
Franchissant les monts et les montagnes.
Quant les étoiles brillent en la nuit brune
Il saute dans la lune.
Pour faire un rêve,
Un rêve étrange
Où les enfants chantent avec les anges ?
Cap’taine Bonhomme
A dans la tête
Pleins de chansons et de jours de fêtes.
Michel Noël. Capitaine Bonhomme.

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